Il faut savoir que cette fête se célèbre depuis très longtemps. Déjà au XIème siècle (entre mille et mille cent ans), certains avaient pour habitude de désigner leur chef en cachant une pièce dans un morceau de pain. Une pièce d’argent, une pièce d’or ou bien, pour les plus pauvres, une fève (haricot blanc). Celui qui la trouvait était alors élu ! Plus tard, ce pain a été remplacé par de la brioche.
Cette tradition a bien failli disparaître sous la Révolution, un arrêté de la commune ayant changé le jour des Rois en “jour des Sans- Culottes”. Le gâteau n’avait ainsi plus sa raison d’être. Mais cette disparition n’a été que momentanée. Dès que la conjoncture l’a permis, elle a réapparu sur toutes les tables familiales. Ainsi, l’Épiphanie, fête religieuse qui correspond à la présentation de Jésus enfant aux Rois mages, est célébrée le 6 janvier.
Comme beaucoup de fêtes chrétiennes, la date de l’Épiphanie correspond à l’origine à une fête païenne. Puis la fête religieuse a cédé le pas au plaisir de déguster une spécialité. Depuis plusieurs années, la galette préférée des Français est celle fourrée à la frangipane, crème à base d’amandes douces, de beurre, d’œufs et de sucre. Elle aurait été inventée par un noble italien, le marquis de Frangipani, au XIVème siècle.
Depuis quelques années, de nombreuses recettes, comme la galette des Rois aux pommes en passant par celle au cacao, sont venues s’ajouter à la traditionnelle et classique galette des Rois qui a traversé les âges pour le plus grand bonheur des papilles.