L'origine du mot Fée remonte au Moyen âge (début XIIème siècle), et dériverait du latin "fatum" : le destin et de "fata" nom de la déesse latine des destinées.
Aujourd'hui les Italiens utilisent toujours le mot "fata" pour désigner les Fées.
En Provence, un "fada" est un innocent, un simplet, un fou mais inspiré car s'il a perdu la raison c'est qu'il a été touché par le doigt d'une Fée.
En Écosse, le mot "fey" désigne un être poursuivi par la fatalité.
* fides : la foi.
* fari (latin) : prophétiser. Fari aurait donné faer.
* faer (vieux français) : enchanter, charmer.
Le nom fée vient du mot latin fata qui se disait originairement pour Parque (fatum signifiant destin).
Les fées du moyen-âge appartiennent à un genre de divinités secondaires païennes qui ont survécu au paganisme et que le peuple a mêlées aux croyances du christianisme.
On y rencontre à la fois des survivances de la mythologie latine, celtique et germanique.
Au fatum des Romains, qui s'était morcelé en un grand nombre de personnes divines, Tria Fata, les trois Moires ou Parques des Grecs, qu'on retrouve au IVème siècle dans Ausone et au VIème siècle dans Procope, ont emprunté l'influence qu'elles avaient sur la destinée de l'homme et les dons bons ou mauvais qu'elles lui imposaient dès le berceau.
Aux matres ou matronae, divinités qui apparaissent si souvent dans les inscriptions gallo-romaines, elles doivent le caractère, généralement bienveillant pour les hommes, qu'elles ont au moins chez les populations qui ont été longtemps en contact avec les Romains.
Elles devinrent dures et méchantes lorsqu'elles s'allièrent aux n'ornes, ces lugubres parentes des Parques, chez les peuples germaniques et scandinaves, qui importèrent tout un panthéon de nains : trolls, gnomes, kobolds et aussi d'elfes, nixes, ondines, pixies, etc.